Sommes nous un mal qui ronge la planète ? J’ai cette tendance naturelle à vouloir dire aux autres ce qu’ils doivent faire. J’ai envie de leur dire de se sentir concerner par la pollution, par l’aberration dans laquelle le monde est plongé. Et là je vois alors que je suis dans une projection. « Qu’est ce que tu fais toi Jenny avant d’accuser les autres de ne rien faire ? » C’est déjà bien assez difficile pour la plupart d’entre nous d’arriver à survivre, à sortir la tête de l’eau.

C’est comme si nous étions tous victimes d’un cycle infernal, perdus dans un labyrinthe. C’est comme si nous les être humains avions été mis la, sur cette planète sans en comprendre les codes, les lois, le fonctionnement. Nous ne connaissons  pas non plus ce que nous sommes, cet être a deux bras, deux jambes, un cerveau, etc… Quelle est donc cette créature, et quel est donc son but ? Serait-ce celui de se reproduire et d’épuiser toutes les ressources de son monde, jusqu’à s’autodétruire lui même comme un vers vorace et sans esprit ?

Sommes-nous un mal qui ronge la planète ? Ou avons nous une conscience bien plus élevée dont nous n’en sommes pas encore pleinement conscient ? Nous sommes la somme de ce que nous faisons. Nous engrammons dans nos gènes les expériences de nos ancêtres. Et générations après génération, nous tentons de changer ce qui a été. Quelle est cette intelligence à l’œuvre dans nos vies ?

Il me semble que quoi que nous voulions voir nous le voyons. Que chacun d’entre nous nait avec cette possibilité d’interprétation de son propre Univers. À l’échelle de la création, nous n’en sommes qu’a un balbutiement d’aile de papillon selon nos scientifiques. Mais alors si nous ne sommes rien du tout, pourquoi vouloir se soucier de notre avenir ? Quel intérêt puisque nous allons tous mourir ? C’est tragique. La vie nous donne tout et nous reprend tout. Et on ne sait ni où, ni quand, ni comment nous allons mourir. La maladie nous guette. Ainsi que la peur qui s’immisce constamment dans notre esprit. Cette sensation archaïque que nous allons nous faire dévorer.

Mais ne serait ce pas moi qui me dévore moi-même lorsque je laisse mon esprit partir dans tous les sens ? Que je le laisse imaginer des scénarios catastrophe sur ce qui va se passer si j’ose faire ceci ou cela. Ou lorsque je laisse cette émotion qui vient de mon passé refaire surface, que je la laisse prendre toute la place à tel point que je ne suis plus maitre de moi-même, en pilote automatique, inconscient de ce qui se joue en moi. Je ne suis alors plus moi, mais un être humain à l’état animal, dirigé par ses instincts.

Contrairement à l’animal, l’être humain a cette faculté de dire « je ». C’est ce qui lui permet d’évoluer, de se remettre en question, de tirer des enseignements de son expérience. C’est là qu’est toute notre richesse. Et c’est à chacun de nous d’en prendre conscience. Car c’est individuellement que le changement commence. Ce n’est qu’à partir de chaque individus, que collectivement le système se modifie.

Nous sommes liés par notre énergie, dans l’infiniment petit, comme dans l’infiniment grand, rien n’est séparé. Tant que l’être humain se comporte comme un élément seul, séparé de son environnement, il n’aura pas accès à sa puissance. C’est par la contribution à l’humanité, lorsqu’il apporte au monde son talent que l’être se magnifie.

Alors comment sortir de notre autodestruction ? Je crois qu’il s’agit de quelque chose qui nous dépasse et que tout ce que nous avons à faire c’est de prendre nos responsabilités en tant qu’un Tout, un ensemble, prendre notre place dans ce monde, selon notre cœur, faire notre part, se sentir concerné, et commencer à s’aimer soi-même. Ainsi l’humanité migrera vers un niveau supérieur de conscience collective.

J’aimerais faire beaucoup plus que ce que je fais. Mais rien ne se construit en un jour. Les plus beaux rêves prennent du temps à être réalisés. Et ce n’est pas parce que mon rêve est grand que je dois le laisser tomber. Au contraire. Il mérite que chaque jour je l’arrose et en prenne soin. Tel une graine qui deviendra un magnifique chêne.

Je vous souhaite la patience et le courage d’oser aimer, d’oser vivre de toute votre âme et que grandisse vos rêves et vos projets pour que tous ensemble nous trouvions notre équilibre pour que le meilleur advienne.

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_Les hommes et les femmes libres pensent par eux-même et trouvent un moyen, quel qu'en soit le défi ou le prix à payer._

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